C’est en gymnastique que Maude Charron rêvait d’aller aux olympiques, sport qu’elle a pratiqué pendant longtemps avant de réaliser que son rêve ne serait pas atteignable. Sans jamais cesser de croire au destin, Maude a poursuivi sa quête d’excellence en cirque puis en CrossFit. C’est à ce moment que le destin frappe. On lui remarque un talent exceptionnel pour l’haltérophilie. Le reste fait maintenant partie de la belle histoire du succès olympique Canadien.
La première présence de Maude Charron sur un podium international remonte à 2016 quand elle a décroché une médaille de bronze aux Championnats du monde universitaires. Elle fait ensuite tourner les têtes à ses premiers Championnats du monde de l’IWF lorsqu’elle prend le deuxième rang à l’arraché et le cinquième rang du classement cumulatif. Avec sa performance à 224 kg, elle termine à un kilo des médaillées d’argent et de bronze.
Charron maintient son rythme en 2018, remportant l’or chez les 64 kg aux Jeux du Commonwealth où elle abaisse le record des Jeux à l’épaulé-jeté, soulevant 122 kg.
À sa seule épreuve internationale en 2020, la native de Sainte-Luce a remporté la médaille d’argent à la Coupe du monde. Quand la compétition a repris en 2021, elle a décroché l’or aux Championnats panaméricains, établissant des records continentaux chez les 64 kg à l’arraché (107 kg), à l’épaulé-jeté (133 kg) et au cumulatif (240 kg). La consécration est venue quelques mois plus tard aux Jeux olympiques où elle a remporté la médaille d’or et est rapidement devenue la coqueluche de la région du Bas St-Laurent.
Après le retrait de sa catégorie de poids, Maude rejoint celle des 59kg et moins. Elle remporte d’abord la médaille de bronze au Championnats du monde en Colombie avec un total de 231 kg. Aux Jeux Panaméricains en 2023, c’est la médaille d’argent qu’elle décroche. Et en mars 2024, elle soulève 236 kg à la Coupe du monde, égalant sa charge des Jeux de Tokyo. Maude connaît une compétition impeccable aux Jeux de Paris, qui lui permet de remporter la médaille d’argent et confirmer sa place dans l’histoire de l’haltérophilie au Canada.